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 Les Ombres de la Violence. [PV X]

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❝ April ❞
April


Messages : 99
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Localisation : Mystère. ~

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MessageSujet: Les Ombres de la Violence. [PV X]   Les Ombres de la Violence. [PV X] I_icon_minitimeMar 12 Fév - 23:16

Le désert. Le vent. Le silence. Une étendue gigantesque de sable et aucune vie à portée. La désagréable impression d’être dans un cimetière géant, où les tombes ne servaient à rien. Le désert lui-même engloutissait tout, jusqu’à la plus petite parcelle de territoire. Il dévorait tout ce qui s’offrait à lui. April ne savait pas vraiment ce qui l’avait menée jusqu’ici. Peut-être une intuition, ou la bêtise. La curiosité ? Elle en doutait. Cela ne l’intéressait que très peu, de se balader en ces lieux. À vrai dire, rien ne suscitait vraiment son intérêt. Aucun être ne sortait du lot pour lui donner un instant unique, exceptionnel. Ils se confondaient tous et se mêlaient, en une foule compacte et dénuée de toute originalité. Avec le temps, le monde devenait similaire. Chaque endroit perdait son souffle, devenait de plus en plus grisâtre, comme sans vie. Alors, April foulait sans le sol sans comprendre, à la recherche de nouveautés, d’un élément qui saurait attiser son attention.

Plus de Destiny, plus rien. Son arc-en-ciel disparaissait peu à peu et son seul refuge restait, encore et toujours, le meurtre. Sentir tout ce liquide pourpre sur sa peau, ruisselant entre ses doigts, caressant ses joues … April exhala un long soupir de plaisir, continuant sa route. Malgré cette monotonie, cette impression que rien ne changeait dans son existence, la blonde appréciait sa petite vie. Elle avait cette banalité et ce cycle régulier qui lui permettait de tout planifier à l’avance, de préparer. De ne pas fléchir les genoux sous les pavés, jetés sur ses épaules. La demoiselle fit craquer ses phalanges, un sourire sadique aux lèvres. Tuer, tuer, tuer. Il devait bien y avoir des bandits dans ce vieux désert, quelque part, qui commettait des crimes. Peut-être de tous petits, insignifiants, mais cela lui suffisait amplement.

Le vent souffla plus fort, les dunes, au loin, semblèrent se transformer, changer d’axe. Certaines, à gauche, disparurent complètement, tandis que d’autres, plus à droite, se reformaient, plus petites, ou plus grandes. Le désert commençait ses caprices.
Voilà pourquoi personne n’aimait traîner en ces lieux désolés. En plus de filer le cafard, ils changeaient constamment et aucun être, étranger du moins, ne parvenait à s’y adapter. April s’en fichait, perdue pour perdue, l’être davantage ne la perturbait pas. Elle avança, plongeant dans les profondeurs du désert.

***

Ils la regardaient, de loin, un air malicieux sur le visage. Une petite étrangère, perdue dans les profondeurs du désert. Une douce demoiselle, facile à farcir. Une proie incroyablement simple à attraper et, peut-être, plus intéressante que cette saleté de gamine qui ne leur avait servi à rien. Une simple môme qui ne se débattait pas, ne criait pas, ne pleurait pas. Elle restait parfaitement neutre, comme si rien ne se passait. Pourtant … Pourtant ils la violaient, merde, quoi ! Comme si cela ne lui faisait rien de perdre sa virginité à cause de brutes assoiffées de sexe ! Comme si elle n’y tenait pas ! Ils ne parvenaient pas à la comprendre et finissaient par la laisser mourir de soif, sur le côté, lui montrant à quel point elle ne les intéressait pas. Voir cette jolie blonde arriver leur redonnait foi en la fragilité humaine. Ils espéraient l’entendre hurler, la voir remuer les bras aussi fort que possible pour que la torture cessât. Cela les excitait d’avance. Ils voyaient cela d’ici et leurs sexes atteignaient des sommets rien qu’à y penser. L’un d’entre eux quitta la foule, prêt à se jeter sur leur nouvelle victime.

***

April avançait tranquillement, ennuyée par cet océan d’or infini. Il semblait s’étendre encore et encore, encore plus vaste que la mer. Plus vaste, plus aride mais, étrangement, moins dangereux. La blonde n’avait encore croisé aucun danger. Pas d’animal, pas d’insecte, pas de brigand, pas de dégénérés, rien. Juste le silence, encore et encore ce silence pesant, écrasant. Le seul bruit du vent lui permettait de ne pas sombrer. Le bruit du vent et … un autre son. Différent. Plus discret, mais tout aussi désagréable. April posa une main prudente sur Satsugai, prête à riposter au moindre assaut. Pourtant, lorsqu’elle tenta d’attraper la lance pour l’abattre sur sa cible, le noir recouvrit tout l’espace.

Il n’y eût plus rien. Plus un bruit, pas même celui du vent. Plus aucune lumière. Plus d’or, juste le noir. Le Néant. Une couche opaque qui recouvrait tout le reste, jusqu’à sa conscience. Elle dormait d’un sommeil forcé, si pesant que tout, autour d’elle, venait de disparaître, purement et simplement, absorbé par cette noirceur.

***

Ils la tenaient. Cette petite vierge. Si douce, si belle. Avec ses cheveux blonds, ses belles boucles, sa peau de porcelaine. Ce teint si doux, si apaisant. Ils allaient la briser, lui arracher tout ce qui la rendait si jolie. Ils s’apprêtaient à commettre le pire des crimes sur la plus douce des poupées. Un sourire leur fendait le visage, tandis qu’ils s’approchèrent, couteau en main. Rapidement et habilement, ils tailladèrent les vêtements, de manière à ce que seule son intimité fût encore préservée. Dans un coin, un homme jouait frénétiquement avec son pénis, effectuant de longues allées-et-venues avec sa main sur ce dernier. Son visage, tordu par une mimique de plaisir intense, montrait à quel point la créature, sous ses yeux, lui faisait envie. Il la voulait, mais savait qu’il n’aurait rien. Encore vierge, il ne parvenait pas à leur faire assez mal. Ils désiraient le marier à une femme du pays, plus riche que les autres, mais n’y arrivaient pas. Il aimait sa vie actuelle et profitait de chacune des proies de ses compatriotes.

Un autre homme, plus âgé et plus mûr – cela se voyait sur son visage –, s’approcha avec un sourire monstrueux. Du bout des doigts, il caressa les seins de la jeune femme, qui se réveilla instantanément.

***

    — GYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!

Une sensation horrible sur sa peau. Une caresse transformée en torture. La surprise lui pressait le cœur au fond de sa poitrine et lui donnait envie de vomir. L’homme face à elle se mit à rire. Sa main vint presser le sein de la demoiselle, tandis qu’il approchait doucement ses lèvres de sa peau. April, par réflexe, lui cracha dessus. La salive dégoulina le long de ses cheveux, ruisselant lentement sur sa joue. Il releva les yeux et brandit son couteau, prêt à lui faire payer son affront. Cette petite commençait, néanmoins, à l’intéresser.
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MessageSujet: Re: Les Ombres de la Violence. [PV X]   Les Ombres de la Violence. [PV X] I_icon_minitimeMer 20 Fév - 19:25

X était un homme à femme. Car depuis longtemps il avait compris qu'elle n'était pas des objets. Elle peuvent tenir une lance, et même celle d'un homme. Il faut bien se rappeler que finalement, c'est elles qui manient l'objet. Mais le sexe était indifférent, tout ce qu'il forçait chez les gens, c'était la mort. Et ça ne lui provoquait aucun soubresaut, nul part. C'était comme ça, et dans la nature des choses.

Le baluchon sur l'épaule, il quittait cet océan de poussière. Sillonnant entre les dunes. L'esprit léger et vide, comme le parfait robot qu'il était. Trop réfléchir n'était pas bon quand on à une morale à ne pas ébranler par un passé vacillant. Et puis le vent chaud colporta un cri de demoiselle en détresse. Puissant, concret et surtout: appelant au secours dans une certaine forme de dégout.

Et alors, X, continua simplement d'avancer vers les terres humides. Non, il ne venait pas au secours des opprimés. Non, il ne s'interposait pas pour laisser vivre la veuve et l'orphelin. La justice était une chose, mais tout le monde cri. Même ceux qu'il tue et le mérite. Alors pourquoi s'intéresser à un cri parmi tant d'autres? Il ne jouissait pas de la curiosité. Si il se résignait à agir ainsi alors qu'il ne pouvait pas être partout, il pourrait se reproché toutes les morts du monde.

Et puis, le vent apporta le doux fumé de l'acier.


Ils étaient beaucoup, vraiment beaucoup. Une vingtaine de brigands, quasiment tous attroupés devant ce qui semblait être une jeune fille à moitié nue. Il ne la voyait pas, un des hommes l'entretenait. Ils étaient vingt, il était tout seul. Un seul homme contre le monde, et un monde armé jusqu'au dents. Et pour défendre une si jolie supposée prise, les dents mordraient jusqu'au bout. C'était bien trop dangereux, ils les toisaient allongés sur le haut de sa colline de sable, il n'avait plus de flèches, plus de couteaux de lancé. Juste son épée et ses lames secrètes. Ils étaient vingt tout de même! Certes leur attention était détournée, et ça ne le dérangeait pas de combattre des hommes nu, mais il en tuerait un et tout les autres seraient alertés vu la disposition. Et il allait mourir.

Ça tombait bien, il adorait les défis.

Il se glissa discrètement entre les tentes, les hommes étaient comme dit ailleurs. Il se faufila quelques minutes dans le campement, farfouillant sans bruit. La blonde pouvait bien souffrir un peu de sévices corporelles, tous n'auraient pas le temps de passer dessus. Pour sa survie elle pouvait endurer ça. Et si ce n'était pas le cas, tant pis pour elle.

Cela prit trois minutes. Trois minutes avant que le campement s'enflamme entièrement, comme un feu allumé directement dans chaque tente.

Cela prit deux minutes de plus pour que cinq des brigands disparaissent tout bonnement en tentant d'éteindre leurs tentes respectives, la nuque brisée ou la gorge tranchée. Les autres prirent les armes et se regroupèrent hors des flammes. Ils se doutaient que l'assaillant devrait sortir. Il vociférait des insultes envers lui afin de le provoqué.

Encore trois minutes plus tard, il déposait une lance à côté de la blonde, son épée tranchant les liens la retenant en même temps. Il se foutait de sa nudité, il faisait assez chaud pour ne pas sacrifier son manteau blanc sur sa peau sale. Sans même la regarder, il se jeta sur un brigand encore tourné vers le camp, le tuant d'un revers de main.

Plus que quatorze. Et là, ils le voyait. Ici, dans ce désert, parmi flammes et les sables brulants.
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