❝ Invité ❞
 | Sujet: Aless : Le cavalier noir  Dim 23 Jan - 1:34 | |
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Nom : Damalthius
Prénom : Aless
Surnom : Le cavalier noir
Age : 23 ans
Sexe : Masculin
Race : Beorc
Classe : Cavalier
Pays d'origine : Daein
Caractère :
Coupable! Ce mot, il se le répète inlassablement dans sa tête. La culpabilité, il apprend à vivre avec depuis qu'il est seul. Sa solitude n'est pas à prendre au premier degrés, il est solitaire en pensée. Personne n'est présent pour lui donner une once de satisfaction. Cependant a t-il le droit de ressentir du plaisir affectif, a t-il le droit à l'amour? Surement pas, il est coupable d'un crime odieux. Un crime qui le poursuit à travers le temps, un crime qu'il continu à perpétrer, car le sang appel le sang. Une âme noire ne peut se blanchir aussi aisément, une fois noyée on plonge jusqu'aux abysses, désespéré on ne remonte jamais. D'une apparence mélancolique et rêveuse le cavalier noir peut parfois se présenter sous un aspect charmant et prévenant, allant même jusqu'à afficher pour l'occasion un sourire fugace. Mais ce n'est qu'une ombre sur ce tableau, une réminiscence d'un passé lointain et révolu. Ce qui s'attache à cette facette risquent une forte déception s'ils apprennent un jour la vérité.
Pour Aless la rédemption ne peut s'acheter, d'ailleurs ce terme ne devrait pas exister. La rédemption nait par la nature faible de l'humain et sa capacité à oublier. Le cavalier noir n'oubliera pas ce feu, ces cries, son crime et sa responsabilité. Coupable est sa sentence, malgré cela il continu de vivre en attente du châtiment.
Physique :
Aless n’est qu’une ombre fantomatique, un être que l’on remarque pour son silence et sa froideur. Autrefois reconnue pour sa singulière beauté, il est désormais remarqué pour le sinistre qu’il engendre. Tel une aura nébuleuse, une longue cape noire précède toujours le chemin d’Aless comme une fidèle ombre. Le noir est une couleur dont son âme est entachée, elle sied parfaitement donc aux effets du cavalier. Son armure fut celle des soldats de Daein, seules quelques bordures de couleur d’or viennent mettre une touche de couleur vive parmi cet océan métallique noir. Il en est de même pour ses vêtements d’ébènes, témoins anciens de son passé de noble. En vérité ce n’est pas l’habit qui façonne cette apparence lugubre. Ce serait plutôt le visage et l’être en sa globalité les responsables.
Aless a pourtant le physique du jeune garçon prometteur, sa constitution est moyenne avec une musculature plutôt développée en sa qualité d’ancien serviteur de l’armée. Sa taille est d’ 1m 78, quand à son poids il se mesure à 76kg. Ce portrait aurait put être parfaitement élogieux si une ombre ne transparaissait pas sur le regard autrefois charmeur du jeune cavalier. A demi-résigné son regard est le miroir de son âme, déjà vaincu et accablé par la culpabilité, incapable de regarder vers l’avenir ses yeux bleus sont semi-ouvert et seule une expression de lassitude et de mélancolie subsiste. L’être en son intégralité inspire le mal de vivre, sa peau est pâle, ses longs cheveux blonds aux couleurs des blés semblent malades et tombent sur le visage d’Aless tel des plantes qui se fanent, annonçant une mort prochaine. Toute trace de vitalité à quitter le cavalier, ce n’est plus qu’un mort en sursis attendant enfin la finalité de son sort.
Moros, c’est le nom donné à son cheval, le seul être qui peut prétendre suivre véritablement le chemin d’Aless son maître. Le cavalier est fermement attaché à sa monture, c’est surement l’un de ses rares lien qui le retient encore à l’existence. La monture est de constitution robuste et peut aisément parcourir de longues distances sans s’épuiser, l’endurance étant son point fort. Étrangement sa robe est entièrement blanche, avec comme seule exception une tache noire recouvrant l’œil gauche.
Histoire :
Le regard inquiet et anxieux le jeune noble observait par la fenêtre un entrainement se déroulant dans l’enceinte même du château. Une guerre se préparait et son engagement devait être conclut, depuis la mort de son père il était maintenant responsable de ses sujets et de leurs protection. La vue de ses cavaliers se préparer aux conflits chamboula son cœur et son esprit. Le temps de l’insouciance était terminé, sans s’en rendre compte il avait déjà bondit dans un monde que l’on ne pouvait plus quitter. Un monde triste, un monde ou les pires réalités peuvent naître…
Le regard perdu dans le paysage pluvieux de son domaine, c’est ainsi que fit irruption le valet et homme de confiance d’Aless, le vieux Théodore comme le garçon aimait l’appeler. Voyant l’état ou se trouvait son jeune maître, celui-ci s’adressa avec douceur, voulant ainsi le rassurer. Même si ce qu’il devait annoncer n’avait que pour but d’accélérer les événements.
« Jeune maître le général de Begnon attends avec l’un de ses officiers, dois-je lui enjoindre de patienter davantage ou êtes vous prêt jeune Aless ? »
Lentement Aless pivota vers Théodore, son expression se voulait rassurante. Mais le sourire fugace affichée ne savait tromper le vieillard. Aless était terrifié, son destin et son rôle était terrifiant, il ne pouvait le cacher. Prenant un air affirmé, c’est d’une voix résolue qu’il répondit à Théodore.
« Je suis enclin à recevoir le général Jarod, fait le entrer je te prie. »
Commandant en chef des forces d’occupation de Begnon, Jarod faisait régner une véritable tyrannie militaire à Daein. La souffrance du pays était indéniable, pourtant un autre conflit interne venait encore ravager ce pays déjà si accablé. Croire à une libération des forces de la Chevelure d’argent était facile et tentant , même si l’histoire de l’héritier retrouvé semblait peu crédible. Malheureusement le choix d’Aless était inexistant, Begnon ne lui laissait pas ce choix. La réponse que cherchait Jarod était évidente.
« Votre père m’a-t-on dit est mort en fier soldat d’Ashnard, c’est intéressant. Jusqu’au bout il a fait preuve d’une loyauté totale envers l’autorité légitime. Et vous qu’en dites vous seigneur Aless ? »
¤Veine tentative pour m’orienter vers mon devoir, la réponse est évidente.¤
« Mon père a choisit la sécurité de son peuple, c’est ce qu’il a toujours inspiré et je suivrai son chemin. »
« Dois-je en conclure que la réponse que je cherchai est positive. »
¤Si la réponse était négative, c’est comme si j‘ordonnai la peine de mort pour mes sujets. Un seul faux pas de ma part et Begnon me fera payer cher le prix de la trahison. Je n’ai pas le choix…¤
« Oui… »
A cette réponse le général Jarod ne put qu’émettre un rictus malsain.
« Parfait, vous m’en voyez ravi seigneur Aless. Malheureusement depuis l’incident de Marado je n’ai plus confiance envers les forces alliées de Daein. La trahison de Dame Fiona sur les troupes de mon officier Lavertom m’auront apprit du caractère versatile des citoyens de Daein. Donc pour ce qui est de votre coopération dans cette bataille, vous et vos hommes combattront de front les forces de Micaiah, mes troupes elles seront a la disposition de mon lieutenant Adler, il aura pour tache de veiller à la protection de votre château et de vous servir de renfort. Cette condition n’est pas négociable. »
Abattu par cette clause, Aless soupira et s’effondra dans son fauteuil. C’était pire qu’il ne pouvait l’imaginer, confier la protection de sa ville et de ses proches à un officier de Begnon. C’était inacceptable, pourtant son avis ne lui était demandé. Le refus d’Aless était impossible.
« J’accepte vos conditions Jarod, désormais sortez, je ne souhaite plus vous voir. »
« C'était la bonne décision jeune seigneur Aless. »
La porte fermée précéda un silence effrayant, Aless venait de prendre une terrible décision, cela laissa une odeur amère en bouche. Sombre le jeune seigneur réfléchissait à la portée de ses mots, abattu sa tête reposait entre ses deux mains. Silence de marbre, seul le vieux Théodore osa rompre cela.
« Jeune maître, vous avez fait ce qu’il y’avait de mieux a faire pour vos gens. Votre mère et votre fiancée approuverait et appuierait votre décision et je ne parle pas de feu votre père… Vous savez certainement mieux que moi quelle serait sa décision. »
Émergeant de ce silence, le visage larmoyant, d’un ton décidé le jeune Aless prononçât ces quelques mots.
« La Mistorstin, Théodore je vais la prendre… »
« Jeune Maître vous n’y pensez pas, cette épée est… »
« Ma décision est prise Théodore ! »
La Mistortin était surnommé l’épée de sang qui appel le sang. Artefact conservé jalousement par la famille d’Aless, cette épée doit toujours être manié avec précaution. Car ceux qui posent la main sur son pommeau risquent leurs vies. Lame longue blanche à double tranchant, cette épée semble classique, sauf que sur la lame des runes invisibles y sont inscrites. Runes que seul le sang peut révéler. Il est inscrit : Une épée de sang qui appel le sang. Témoin de la détermination de sa tache, c’est armé de cette terrible épée qu’Aless se rendra sur le champ de bataille.
Des rapports de la bataille de Marado avait remonté aux oreilles d’Aless. Jarod et ses hommes étaient prêt a tout pour faire échouer l’entreprise de la chevelure d’argent. Cela incluait les pires ignominies, laisser la cité aux mains d’Adler constituait une terrible épée de Damocles. Aless le savait, le seul moyen d’éviter la catastrophe était une victoire simple contre les forces de la chevelure d’argent. C’est ainsi que pour augmenter ses chances de succès, le jeune seigneur prit en sa main la Mistortin. Signant ainsi un pacte sanglant avec elle.
La bataille commençât au crépuscule, les forces en présences étaient inégales. La faible et inexpérimentée armée du seigneur Aless ne savait rivaliser avec les hommes conduit par le général Tauronéo. Celui-ci par une tactique d'encerclement mit très vite en difficulté les soldats d'Aless. Mu par la volonté de remporter la victoire et malgré des blessures importantes, le cavalier noir surprit le flanc droit des hommes de Tauronéo qui laissèrent passer le seigneur Aless. La défaite était maintenant sure, néanmoins le jeune homme ne devait en aucune manière être fait prisonnier. Les renforts d'Adler n'étaient pas au rendez-vous, une impression d'effroi traversa l'esprit d'Aless. Rentrer à sa ville était maintenant sa priorité, il devait protéger les siens qu'elle que soit le prix. Cavalant à travers la dense forêt et contournant avec précaution les forces de Tauronéo, ce n'est que tard dans la nuit qu'il arriva devant son château.
Assez proche de la cité il y avait des traces d'affrontement, la garnison d'Adler avait surement dut être bloqué par un second détachement de l'armée de libération. En fuite Adler et ses hommes s'étaient donc réfugiés au château. Arrivé à la lisière de la forêt, Aless put enfin voir ce qu'il advenait de la confrontation des forces.
Les yeux grand ouvert précédant un hurlement du cœur, Aless découvrit de la cendre, de la fumée et la souffrance...
Pour échapper à ses poursuivants, Adler avait mit le feu au château et a certaines maisons. La vision était apocalyptique et insoutenable, l'on distinguait dans ce tumulte uniquement des cris, souffrance et détresse. Bouleversé par ce monde qui mourrait, Aless crut faillir dans la folie. Cependant le remords et la culpabilité lui rappelèrent le sens des réalités. Rongé par la perte de tout ce qu'il avait, rongé par son crime d'abandon, le cavalier noir ne pensa en aucune manière a rendre la justice sur Begnon. Il était seul coupable.
La suite de ce triste épisode est difficile a résumer. Après la découverte de la cité en flamme, les corps sans vie des proches d'Aless furent vite retrouvés. Pour Aless la vie ne valait plus rien, le monde avait un goût de néant désormais. Un plongeon dans la déchéance et la mélancolie, ces deux mots résument assez bien la suite des événements. Pendant trois ans, le cavalier noir erra de ville en ville, engagé le plus souvent comme mercenaire, prendre la vie devenu une habitude. Ces crimes de sang n'étaient jamais perpétrer par malveillance. Il y avait en ces actes une recherche désespérée de la mort, cela constituait juste un moyen de se rapprocher de l'enfer, d'y gouter sans y entrer. Violent et meurtrier, c'est ainsi que le cavalier noir fut vite caractérisé dans les cercles de mercenaires. Cette réputation lui convenait a merveille, lui qui cherchait la mort c'était parfait. C'est en semant les cadavres que l'on attire les faveurs de la faucheuse. Accompagné de son épée de sang c'est ce qu'il souhaitait, recevoir enfin sa sentence.
Le soir d'une lune en croissant, Aless sentit le jugement frapper enfin a sa porte. Des hommes en armes pressaient le galop de son cheval et bien vite ceux-ci finirent par l'encercler. C'était une bande organisée et déterminée dans le but en apparence d'éliminer Aless. Les premiers sbires reçurent le trépas de la lame Mistortin, leur sang comme tant d'autre fut englouti par la lame maintenant écarlate, symbole d'une existence vouée au meurtre. Dans la même configuration que dans la bataille engagée contre Tauronéo, Aless finit totalement encerclé n'ayant aucune chance de succès. Cette fois-ci il ne fuira pas et acceptera son châtiment. Comme il avait attendu ce jugement. Le regard fixant le lointain, le cavalier attendait finalement a ce qu'un ordre pour qu'on l'achève soit donné. Cependant aucunes voix ne s'éleva, un silence étrange s'installa entre Aless et les assassins l'encerclant. Devant le cavalier, une femme finit par apparaître, habillée d'une tunique bleu nuit elle descendit de son cheval, ses cheveux étaient cours, son visage inspirait la crainte et la beauté. Arrivée en face d'Aless, elle s'adressa au cavalier d'une voix ne trahissant aucune peur.
« Sais-tu qui je suis? »
« Non. »
« Que recherches-tu? »
« La mort. »
Un léger sourire anima ses minces lèvres de couleur sang.
« Si tu la recherche, tu finiras surement par la trouver en me servant. Je connais ta réputation sanglante, je suis venu pour te chercher cavalier noir. L'on me surnomme l'oiseau bleu, je suis Ursula l'un des quatre fangs, acceptes-tu de me servir. »
« Je ne recherche qu'une sentence, je me fou de vos idéaux. J'ai abandonné les rêves et les préoccupations de l'existence, je ne suis plus qu'un homme qui tue, qu'importe le nom et la morale. Si cela vous convient alors j'accepte. »
Le sourire de l'oiseau bleu ne put que s'agrandir devant ces paroles. Il était parfait, Ursula avait enfin trouvé cet oiseau rare. Le dompter n'avait pas été tache aisée compte tenu du nombre de victimes qu'il avait causé, mais le jeu en valait la chandelle.
« Parfait, tu es désormais membre du Black Fang, Aless le cavalier noir. »
Cette lune n'annonçait finalement pas la mort du cavalier, mais en choisissant de servir l'oiseau bleu il était convaincu de s'engager sur le chemin menant à l'enfer. Ursula était une femme loyale et ambitieuse, très vite le cavalier noir apparut comme un pion intéressant. L'homme n'avait pas peur de la mort, il constituait un garde du corps parfait. Aless membre du fang exécutait les ordres sans discuter, efficace il finit sous les ordres unique de l'oiseau bleu. Lieutenant fidèle et préféré d'Ursula, celui-ci prit possession au fil du temps d'une plus grande liberté d'action accompagné d'une plus haute stature au sein du fang.
Éternel cavalier en quête du jugement, Aless hante les villes en attente des directives de son oiseau bleu. En attente de la mort...
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❝ Allen ❞ 
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| | Sujet: Re: Aless : Le cavalier noir Dim 23 Jan - 11:48 | |
| ♦ Langue 2/2.5
Plusieurs défauts de grammaire et de temps, mais rien de bien grave.
♦ Style 1.5/2.5
Des fautes de géographie, des virgules qui ne sont pas au bon endroit... Bref, il y a quelques petits défauts que tu pourrait améliorer rien qu'en te relisant. Tu verrais que la ponctuation dans certaines de tes phrases rendent le texte énormément indigeste à lire quant à sa vitesse.
Pour le reste, le langage est soutenu tout du long, c'est parfait. En rajoutant la nuance de vitesse, on atteindra la perfection.
♦ Caractère 1.5/2.5
Sans lire le BG, s'en est presque incompréhensible. Ça reste relativement explicite, mais pas pour tout le monde. Fait un peu plus basique! On peut écrire joliment sans perdre le lecteur.
♦ Physique 2.5/2.5
Rien à dire.
♦ Passé 6/8
Trop courts. Il est dommage qu'il ne soit décrit qu'un événement, et que le majoritaire: "Je crame une ville" soit passé en un éclair alors que c'est ce qui change sa mentalité. Pour le reste c'est plutôt pas mal.
♦ Originalité 2/2
Ça se tient, c'est pas tout les jours qu'on voit ça... Donc les points!
=> Note Finale: 15/20
Eh Dust, si tu t'étais relus et que tu avais développé un peu plus l'histoire, tu aurais tapé dans le 17-18. Enfin, tu pourra passer une réeval dans un mois! |
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